Gestion de la faune de plaine ou Brevet Petit Gibier

Cette formation, unique en Europe, vise à améliorer les connaissances déjà acquises, à en apprendre d’autres, quitte à bouleverser des acquis, notamment en ce qui concerne la gestion des territoires et des espèces gibier de la plaine.

35 heures de cours certes, mais plus encore

Vu que le spectre de cette formation est plus large que la chasse seule et qu’elle a pour objectif de donner un maximum d’informations à des gestionnaires de territoires de chasse pour assurer la conservation de la nature et la sauvegarde de sa biodiversité, elle est ouverte à tous. Il ne faut donc pas nécessairement être chasseur, titulaire de droit de chasse ou garde pour la suivre. Un minimum de connaissances est néanmoins requis, il est du niveau des connaissances qu’a un candidat chasseur à la veille de l’examen de chasse ;il faut aussi une grande ouverture d’esprit.

35 heures de cours sont prévues, réparties en 5 dimanches et reposent sur un syllabus très complet qui est la base de la formation. Il a été rédigé par les 19 enseignants. Mais la formation va au-delà. D’une part, des visites sur le terrain, des rencontres avec des spécialistes sont programmées, d’autre part, l’étudiant a la possibilité de travailler par lui-même en utilisant le syllabus. Les étudiants de la première édition, en 2013, ont reconnu avoir consacré, outre les heures de cours, de visites et de conférences, en moyenne, 25 heures à l’étude. Enfin, deux ou trois conférences données par des experts à la renommée internationale sont en général organisées pendant ces sessions. Cette formation est accessible à toutes les personnes intéressées, chasseurs et non chasseurs.

Les matières 

Les matières  sont réparties en deux parties d’importance égale : les bases et le terrain.

1. Les connaissances de base

- Introduction

- Généralités sur la biodiversité, l’éco-éthologie, les stratégies démographiques des espèces

- Identification des principales espèces animales

- Biologie de la faune de la plaine (gibier et non gibier)

- Pathologies de la faune de plaine et zoonoses

- Identification des principales espèces végétales, cultivées ou non

- Fondamentaux de l’Agriculture en Wallonie

- Produits agro-chimiques et phyto-sanitaires

- Aspects législatifs et administratifs  de la gestion de la faune de plaine et de sa chasse

2. Le terrain

-  Aménagement des habitats

-  Gestion des espèces Lièvre, Lapin, Faisan,  Perdrix, Faisan, oiseaux d’eau et autres

-  Gestion des espèces en surnombre

-  Gardiennage et lutte anti braconnage

-  Conduite des différents modes de chasse en plaine

-  Mesures de sécurité et éthique

Sur le terrain

Il est proposé aux étudiants  de la FGFP de participer à des activités de terrain certains samedis (le matin ou l’après midi) afin par exemple, d’effectuer un recensement de lièvres, de découvrir des territoires pilotes ou modèles, de connaître les avantages de certaines techniques de régulation des prédateurs ou simplement de se familiariser avec les activités d’un agriculteur.

Pratiquement

Le coût de cette formation est de 150 €, comprenant le syllabus, les cours, visites et conférences mais pas les déplacements ni les repas et boissons, même si le RSHCB offre le café de l’accueil du matin.

Comme certains Conseils cynégétiques en avaient pris l’initiative, il est bien sûr possible à un Conseil d’inscrire l’un ou l’autre de ses membres et, le cas échéant, de participer, comme il l’entend, au financement de la formation. 

Les dates de la prochaine session ne sont pas encore connues.

Quelques témoignages de la session 2013 : ICI 

Renseignements

Pour tout renseignement, nous vous invitons à contacter le secrétariat au 081 30 97 81.

Actualités

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Contrôles d’armes : ce qu’il faut savoir

Cette saison, plusieurs contrôles de chasse dont celui des armes ont été organisés en province de Luxembourg, notamment dans la région d’Houffalize et de Nassogne. Ces opérations, menées par la police accompagnée d’agents du DNF, se sont pour la plupart déroulées dans un climat relativement convivial. Cependant, certains points ont suscité de fortes interrogations : exigences abusives de présentation du modèle 9, reproches concernant les armes sorties de leur étui ou housse pendant le rond.. ou encore.
Face à ces interprétations très (trop) rigides de la législation, le RSHCB a interpellé le Gouverneur de la province de Luxembourg qui a eu la diligence de nous répondre rapidement en nous confirmant notre analyse juridique.

Voici donc un rappel clair et complet des règles légales, afin que chacun connaisse précisément ses droits et ses obligations en matière de port, de transport et de contrôle des armes de chasse :

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Veille sanitaire du gibier - Service Santé et pathologie de la Faune sauvage de l’Uliège

Dans le cadre de la veille sanitaire menée par le Service Santé et Pathologie de la Faune sauvage de l’Uliège (sous convention avec la Région wallonne), nous vous rappelons l’importance de signaler et transmettre les carcasses animales retrouvées mortes ou achevées sur le terrain, afin d’en analyser les causes et de suivre l’évolution des maladies en Wallonie. Nous vous invitons à sensibiliser les personnes autour de vous  à cette démarche, en particulier pour les espèces de gibier, qu’il s’agisse de grand ou de petit gibier, de gibier d’eau ou d’autre gibier.

En savoir plus : ICI

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Nouveau diamètre autorisé pour les munitions alternatives

L’arrêté ministériel du 25 août 2025, désormais publié au Moniteur belge, modifie la réglementation wallonne sur l’usage des munitions dans les zones humides et dans un rayon de 100 mètres autour de celles-ci.
Désormais, les munitions alternatives au plomb peuvent contenir des grenailles jusqu’à 5 mm de diamètre.
Cette évolution, demandée par le Royal Saint-Hubert Club de Belgique, vise à garantir une efficacité balistique suffisante pour les matériaux non toxiques, dont la densité est inférieure à celle du plomb.
Cette mesure a pu surprendre chasseurs et armuriers : un diamètre de 5 mm correspond en effet à un plomb “4/0”, inhabituel dans la chasse au petit gibier. Il ne s’agit pas pour autant d’utiliser du plomb de 5 mm, mais bien de permettre aux munitions sans plomb (acier, bismuth, tungstène, etc.) de conserver leur pouvoir vulnérant.
En pratique : le plomb reste interdit dans les zones humides, mais les chasseurs peuvent désormais employer des substituts jusqu’à 5 mm, sous réserve de respecter les règles générales de sécurité et les usages adaptés à chaque type de gibier.

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