Suivi sanitaire du gibier

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Analyse des animaux sauvages trouvés morts

Dans le contexte de la gestion d’un territoire, il est parfois très utile de déterminer l’origine de la mort d’un animal sauvage (traumatisme, braconnage, causes infectieuse, parasitaire ou toxique, etc).  Le Réseau de Surveillance Sanitaire de la Faune Sauvage est à votre disposition pour ce type d’analyse. L’examen nécropsique est effectué à la Faculté de Médecine vétérinaire à Liège.  L’autopsie et les analyses complémentaires sont financièrement prises en charge par le projet RW.

Pour le transport, deux possibilités :

  • Soit acheminer directement l’animal à Liège : dans ce cas l’autopsie est réalisée directement et vous obtenez des résultats dans les plus brefs délais ;
  • Soit transmettre l’animal à un centre de collecte.  Certains congélateurs ne sont relevés qu’en fonction de leur degré de remplissage.  Par conséquent,  le délai est inévitablement plus long avant que l’autopsie ne soit réalisée. (http://www.faunesauvage.be/doc/Congelateurs.pdf)

N’oubliez pas de prendre les précautions d’usage pour la manipulation du cadavre (port de gants obligatoire, sac plastic étanche pour le transport et le stockage dans le congélateur) et de transmettre avec l’animal une fiche de renseignements (voir modèle ci-dessous).

Lorsque l’animal est transmis directement à la Faculté, les autopsies sont réalisées endéans les 48 heures ainsi que les examens complémentaires ad hoc (bactériologiques, parasitologiques, virologiques, toxicologiques*, histopathologiques et/ou radiologiques si nécessaire).  Pour des raisons financières, certaines analyses ne sont réalisées que sur des échantillons groupés, ce qui augmente le délai de transmission des résultats.

Nous envoyons ces résultats au chasseur d’où l’importance de transmettre vos coordonnées complètes (n° de tél., adresses électronique et postale).

L’équipe scientifique est  à votre disposition pour toute information complémentaire et vous remercie pour votre collaboration.

Contact :

Département des Maladies Infectieuses et Parasitaires, Bât. B43a, Sart Tilman

Responsable du projet : A. Linden

Equipe de recherche : F. Grégoire,  A. Bodeux et D. Hanrez

Tél/ mail : 04/366.4051 et 4062 - a.linden@ulg.ac.be

Projet de Recherche financé par la Région Wallonne

http : //www.faunesauvage.be

* Les analyses toxicologiques ne sont réalisées que si la suspicion d’intoxication est réelle et que la demande d’analyse est ciblée.  Ces examens ne sont pas financièrement pris en charge par le réseau.

 

Laboratoires désignés pour la recherche de la trichine :

ICI

Actualités

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Fièvre catarrhale ovine (Maladie de la langue bleue)

De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :

La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.

En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté.  Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.

Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229

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Peste Porcine Africaine - Communiqué de l'AFSCA

La peste porcine africaine est à notre porte : ICI

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Confirmation de Baylisascaris procyonis chez des ratons laveur prélevés en Wallonie

"Six échantillons de MF de ratons prélevés en 2024 et analysés au service Faune sauvage ULiège se sont révélés qPCR positifs pour Baylisascaris procyonis

Pour 2 d'entre eux, des vers adultes  ont été isolés de l'intestin grêle. 

Ces ascaris ont été transmis à l'Anses LRFSN, Malzeville : qPCR et séquencage ont confirmé l'identification.  Il s'agit de la même séquence pour les deux vers à savoir un fragment de plus de 600 pb du gène 18S, identique à une séquence de référence dans GenBank.

Ce parasite est présent dans certaines populations de ratons dans les pays voisins (surtout en Allemagne et Pays Bas mais aussi au GDLux et récemment détecté en France).  Même si nous avions de forte suspicion de présence en Wallonie, ce sont les premiers cas détectés positifs et confirmés par séquencage.

Les 6 cas positifs ont été prélevés sur Bouillon (n = 3), et n = 1 pour Aywaille, Erezée et Raeren

Annick Linden (Professeur en santé et pathologie de la Faune sauvage - Faculté médecine vétérinaire ULiège)

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