Dans le contexte de la gestion d’un territoire, il est parfois très utile de déterminer l’origine de la mort d’un animal sauvage (traumatisme, braconnage, causes infectieuse, parasitaire ou toxique, etc). Le Réseau de Surveillance Sanitaire de la Faune Sauvage est à votre disposition pour ce type d’analyse. L’examen nécropsique est effectué à la Faculté de Médecine vétérinaire à Liège. L’autopsie et les analyses complémentaires sont financièrement prises en charge par le projet RW.
Pour le transport, deux possibilités :
N’oubliez pas de prendre les précautions d’usage pour la manipulation du cadavre (port de gants obligatoire, sac plastic étanche pour le transport et le stockage dans le congélateur) et de transmettre avec l’animal une fiche de renseignements (voir modèle ci-dessous).
Lorsque l’animal est transmis directement à la Faculté, les autopsies sont réalisées endéans les 48 heures ainsi que les examens complémentaires ad hoc (bactériologiques, parasitologiques, virologiques, toxicologiques*, histopathologiques et/ou radiologiques si nécessaire). Pour des raisons financières, certaines analyses ne sont réalisées que sur des échantillons groupés, ce qui augmente le délai de transmission des résultats.
Nous envoyons ces résultats au chasseur d’où l’importance de transmettre vos coordonnées complètes (n° de tél., adresses électronique et postale).
L’équipe scientifique est à votre disposition pour toute information complémentaire et vous remercie pour votre collaboration.
Département des Maladies Infectieuses et Parasitaires, Bât. B43a, Sart Tilman
Responsable du projet : A. Linden
Equipe de recherche : F. Grégoire, A. Bodeux et D. Hanrez
Tél/ mail : 04/366.4051 et 4062 - a.linden@ulg.ac.be
Projet de Recherche financé par la Région Wallonne
* Les analyses toxicologiques ne sont réalisées que si la suspicion d’intoxication est réelle et que la demande d’analyse est ciblée. Ces examens ne sont pas financièrement pris en charge par le réseau.
Le Kit Réussir 2025 est disponible :
- Un manuel d’un format A5 pratique à emporter et d’un usage facile par sa structure et ses nombreuses illustrations.
- Un support interactif en ligne (SIEL) avec plus de 500 questions d’examen
Si vous l'avez déjà commandé, vous le recevrez par la poste dans les jours qui suivent. Sans quoi, commandez-le vite sur le shop : ICI
L'AFSCA lance un appel aux chasseurs : « Pensez à ne pas chasser dans les zones à risques pour la peste porcine africaine »
Plus d'informations : ICI
De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :
La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.
En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté. Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.
Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229