Les mammifères non indigènes rencontrés à la chasse
Raton laveur, chien viverrin, muntjac de Chine, cerf sika, … des mammifères non indigènes sont de plus en plus souvent rencontrés dans la nature.
Que faire si vous en rencontrez un ? Comment les reconnaître ? Comment partager vos observations ?
Un dépliant vient d’être publié par le Service Public de Wallonie pour répondre à ces questions. Vous y retrouverez notamment des explications au sujet de la circulaire ministérielle relative à la régulation d’espèces animales non indigènes.
Vous pouvez le télécharger ici ou le commander en adressant un mail à Joelle.Burton@spw.wallonie.be.
Vous pouvez encoder très facilement vos observations en ligne. Dans la mesure du possible, il est préférable de joindre une photographie afin de faciliter la validation.
Merci d'avoir ces espèces à l'œil.
De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :
La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.
En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté. Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.
Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229
La peste porcine africaine est à notre porte : ICI
"Six échantillons de MF de ratons prélevés en 2024 et analysés au service Faune sauvage ULiège se sont révélés qPCR positifs pour Baylisascaris procyonis
Pour 2 d'entre eux, des vers adultes ont été isolés de l'intestin grêle.
Ces ascaris ont été transmis à l'Anses LRFSN, Malzeville : qPCR et séquencage ont confirmé l'identification. Il s'agit de la même séquence pour les deux vers à savoir un fragment de plus de 600 pb du gène 18S, identique à une séquence de référence dans GenBank.
Ce parasite est présent dans certaines populations de ratons dans les pays voisins (surtout en Allemagne et Pays Bas mais aussi au GDLux et récemment détecté en France). Même si nous avions de forte suspicion de présence en Wallonie, ce sont les premiers cas détectés positifs et confirmés par séquencage.
Les 6 cas positifs ont été prélevés sur Bouillon (n = 3), et n = 1 pour Aywaille, Erezée et Raeren
Annick Linden (Professeur en santé et pathologie de la Faune sauvage - Faculté médecine vétérinaire ULiège)