Royal Saint Hubert Club de Bel - Revue de presse

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La chasse aux chats harets (chat domestique retourné à l’état sauvage) sera interdite en Wallonie à partir du 1er juillet 2015. D'ici là, un plan de prévention devra être mis en œuvre pour éviter la prolifération de ces chats errants revenus à la vie sauvage.

Le nombre de ces chats en Wallonie est difficile à déterminer. Il semble toutefois que leur nombre augmente et que leur prolifération est source de nuisances. Le ministre wallon de l'Agriculture, Benoît Lutgen, a commandé une étude sur la question à l'Université de Liège.

Il n'en a pas encore reçu les conclusions définitives mais deux problèmes sont épinglés. Les chats harets sont des prédateurs particulièrement efficaces de la petite faune: oiseaux, dont certains appartiennent à des espèces en voie de disparition, lapereaux, levrauts, etc. Ils risquent en outre de se reproduire avec de véritables chats sauvages, dits forestiers, et menacent de la sorte l'espèce.

Pour mettre au point un plan de prévention, le ministre demandera l'établissement d'un cadastre des mesures de capture et de stérilisation des chats errants déjà appliquées par les communes afin de déterminer le meilleur moyen de les soutenir. Il examinera également la meilleure façon d'appliquer la loi de 1986 qui réprime l'abandon d'animaux. La matière est fédérale, le gouvernement fédéral préparait d'ailleurs un plan pour lutter contre ce problème mais celui-ci est aujourd'hui dans un tiroir pour cause d'affaires courantes, a indiqué M. Lutgen.

L'association de protection des animaux Gaïa s'est réjouie de cette initiative. Elle a rappelé que le gouvernement flamand avait pris une mesure similaire, d'application depuis 2010. Elle insiste toutefois sur les actions de prévention qui ne devront pas s'apparenter "à des pratiques d'un autre âge".

Le Royal Club Saint-Hubert, qui représente les chasseurs, n'est pas opposé à cette interdiction mais se montre beaucoup plus nuancé. "Que l'on ne se méprenne pas, il n'y a jamais eu de chasse aux chats mais certains gardes-chasses ont parfois dû prendre des mesures de régulation pour protéger le reste de la faune. Depuis une trentaine d'années, les zones de refuge du petit gibier se sont raréfiées. Il y a déjà beaucoup de prédateurs, les corbeaux, rapaces, fouines, renards, etc., et ici, il y a un nouveau prédateur particulièrement performant. Nous ne pouvons pas nous montrer totalement opposés à cette mesure s'il reste possible de réduire le nombre de prédateurs", a expliqué le président Benoît Petit.

Voir l'article original du 12 Mai 2011 sur le site de RTL Info

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Fièvre catarrhale ovine (Maladie de la langue bleue)

De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :

La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.

En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté.  Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.

Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229

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Peste Porcine Africaine - Communiqué de l'AFSCA

La peste porcine africaine est à notre porte : ICI

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Confirmation de Baylisascaris procyonis chez des ratons laveur prélevés en Wallonie

"Six échantillons de MF de ratons prélevés en 2024 et analysés au service Faune sauvage ULiège se sont révélés qPCR positifs pour Baylisascaris procyonis

Pour 2 d'entre eux, des vers adultes  ont été isolés de l'intestin grêle. 

Ces ascaris ont été transmis à l'Anses LRFSN, Malzeville : qPCR et séquencage ont confirmé l'identification.  Il s'agit de la même séquence pour les deux vers à savoir un fragment de plus de 600 pb du gène 18S, identique à une séquence de référence dans GenBank.

Ce parasite est présent dans certaines populations de ratons dans les pays voisins (surtout en Allemagne et Pays Bas mais aussi au GDLux et récemment détecté en France).  Même si nous avions de forte suspicion de présence en Wallonie, ce sont les premiers cas détectés positifs et confirmés par séquencage.

Les 6 cas positifs ont été prélevés sur Bouillon (n = 3), et n = 1 pour Aywaille, Erezée et Raeren

Annick Linden (Professeur en santé et pathologie de la Faune sauvage - Faculté médecine vétérinaire ULiège)

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