Le 30 octobre 2020
Le Ministre Borsus a réuni ce vendredi matin les représentants des chasseurs, des propriétaires privés et publics dont les communes forestières, des ateliers de traitement du gibier, ainsi que l’Administration du DNF.
Les chasseurs ont répété combien ils étaient conscients de la priorité à la lutte contre la propagation du virus.
Ils ont pris acte que tout regroupement de plus de 4 personnes était interdit en ce compris l’activité de chasse. Néanmoins, ces mesures sanitaires actuellement imposées et leurs conséquences ne vont pas sans créer d'importants problèmes juridiques et éthiques (dégâts, baux de chasse, plans de tir, venaison, ...)
La chasse limitée à 4 participants (chasseurs rabatteurs compris!) n’est pas une solution. Elle est inefficace par rapport aux objectifs de réalisation de quotas importants imposés par le DNF.
Par ailleurs, les chasseurs s’inquiètent des dégâts actuellement provoqués par les sangliers qui ne pourront être maitrisés pendant les semaines de suspension de la chasse en battue.
Aussi, les chasseurs ont répété qu'ils ne pourraient être considérés comme responsables de ces dégâts alors qu’ils n’ont pas les moyens d’exercer efficacement la régulation nécessaire.
Diverses hypothèses de travail ont été mises sur la table :
· un élargissement de la période de chasse à partir du moment où l’on pourrait la reprendre
· un nouveau protocole, d’ici quelques temps, prévoyant des conditions efficaces de chasse, pour autant que la courbe épidémiologique diminue.
A l’heure de la réunion, toute disposition que l’on pourrait imaginer serait illusoire puisque l’on ne connait pas les mesures plus restrictives que le Gouvernement Fédéral imposera très vraisemblablement aux citoyens dès la fin de la journée.
Le Ministre réunira à nouveau les chasseurs d’ici quelques jours afin d’envisager des pistes concrètes et réalistes.
Dans le cadre de la veille sanitaire menée par le Service Santé et Pathologie de la Faune sauvage de l’Uliège (sous convention avec la Région wallonne), nous vous rappelons l’importance de signaler et transmettre les carcasses animales retrouvées mortes ou achevées sur le terrain, afin d’en analyser les causes et de suivre l’évolution des maladies en Wallonie. Nous vous invitons à sensibiliser les personnes autour de vous à cette démarche, en particulier pour les espèces de gibier, qu’il s’agisse de grand ou de petit gibier, de gibier d’eau ou d’autre gibier.
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