Le 24 septembre 2021
À peine les plans de gestion de la perdrix grise ont-ils été approuvés par l’Administration que la LRBPO dépose devant le Conseil d’État un recours en annulation et une demande de suspension en extrême urgence de certains de ceux-ci permettant l’ouverture de la chasse à la perdrix grise.
Cela signifie que, si jamais la Ligue était suivie par le Conseil d’État, cette chasse pourrait être très rapidement suspendue et que le laborieux travail que les chasseurs y ont consacré, tant sur le terrain que sur le plan administratif par les Conseils cynégétiques, serait perdu.
Au service des chasseurs, le RSHCB a immédiatement pris contact avec des avocats spécialisés et a décidé de se constituer partie intervenante volontaire afin que les arguments des chasseurs puissent être entendus par le Conseil d’État. Les plaidoiries ont eu lieu ce jeudi 23 septembre et l’arrêt est attendu dans les jours qui viennent. Nous gardons espoir, même si l’avis de l’auditeur du Conseil d’État n’allait, une fois de plus, pas dans le sens de nos argumentations.
Nous avons été surpris, voire stupéfaits, de certains points développés par la partie adverse qui nous ont paru contraires à la réalité que nous observons sur le terrain, comme par exemple, le fait qu’il faille être propriétaire du fonds pour avoir la possibilité d’effectuer des aménagements de la plaine. De nombreux chasseurs de Wallonie peuvent témoigner du contraire ! Nous espérons donc que le Conseil d’État saura entendre nos arguments qui témoignent que, sans l’équilibre amené à la plaine par l’action des chasseurs dans le domaine tant des aménagements que de la gestion des prédateurs, c’en est fini de l’avenir de la perdrix dans nos campagnes. Le RSHCB regrette une fois de plus que la Ligue Royale belge pour la Protection des Oiseaux instrumentalise le Conseil d’État en attaquant systématiquement les arrêtés d’ouverture et leur mise en œuvre dans le but évident, non de préserver la biodiversité, mais de disqualifier les chasseurs et de réduire les possibilités de chasse par tous les moyens.
Nous vous tiendrons informés sans délai de la décision du Conseil d’État en espérant que celle-ci rencontre l’intérêt des chasseurs et de toute la plaine.
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La Chambre des Représentants a adopté ce 18 juillet à 2h10 un texte de loi autorisant la détention de modérateurs de son et de lunettes thermiques par les titulaires d’un permis de chasse.
En matière de santé auditive, tant pour les chasseurs que pour leurs accompagnants, c’est un précieux pas en avant. C’est également une bonne nouvelle pour la faune et les citoyens car les nuisances sonores et les dérangements pourront être significativement réduits. De nombreux pays européens nous ont précédés dans cette voie et se montrent très satisfaits après plus de dix années d’expérience.