RTL Info 10/01/2016 / RTBF

Cours de chasse théorique 2016chasse: "Il y a une différence entre un chasseur et un tueur"

 
 
 

Environ 100 Wallons suivent des cours préparatoires pour obtenir plus facilement leur permis de chasse. Nos journalistes Christophe Clément et Benjamin Vankelst ont rencontré des candidats lors d'un cours organisé ce dimanche à Gembloux. L'occasion de comprendre leurs motivations.

Ils sont une petite centaine, ce dimanche matin, à suivre les cours préparatoires à l'examen de chasse. Dans l'assistance, il y a environ 10% de femmes, de quoi faire tomber certains préjugés. "C'est pour avoir une plus grande ouverture et plus de connaissances de la nature, parce qu'il y a une différence entre être un chasseur et un tueur. Le chasseur connaît plus la nature et il l'apprécie", explique une candidate au brevet.

Tous les participants ne sont pourtant pas sûrs de tirer un jour avec un fusil. "Je suis là pour connaître un peu mieux l'environnement, et qui sait, si j'y prends goût, de faire le pas un jour", explique un candidat.


"Avoir ce hobby en plus c'est quelque chose que je partage avec mon grand-père"

Les candidats sont âgés de 15 à 65 ans et proviennent d'horizons très différents. Titulaire du permis de chasse depuis longtemps, Raymond accompagne son petit-fils. "C'est surtout pour apprendre et pour suivre la nouvelle législation, et puis on a des moments privilégiés à nous deux", explique-t-il. "On est déjà très proches, mais avoir ce hobby en plus c'est quelque chose que je partage avec mon grand-père et que j'aime beaucoup", confie son petit-fils.


Un examen réputé difficile

Au programme: la connaissance des armes et du gibier, mais aussi la maîtrise de la législation. L'examen final est d'ailleurs réputé difficile. "Les exigences sont légitimes. Je crois qu'il faudra peut-être adapter certains éléments pour renforcer l'aspect du bien-être animal et l'aspect de la sécurité", explique le professeur Jean-Marie Giffroy.

Le taux de réussite global à l'examen avoisine les 50%. Le cours préparatoire n'est pas obligatoire, mais ceux qui le suivent obtiennent généralement de meilleurs résultats.

Actualités

RSS S'abonner au flux RSS

Contrôles d’armes : ce qu’il faut savoir

Cette saison, plusieurs contrôles de chasse dont celui des armes ont été organisés en province de Luxembourg, notamment dans la région d’Houffalize et de Nassogne. Ces opérations, menées par la police accompagnée d’agents du DNF, se sont pour la plupart déroulées dans un climat relativement convivial. Cependant, certains points ont suscité de fortes interrogations : exigences abusives de présentation du modèle 9, reproches concernant les armes sorties de leur étui ou housse pendant le rond.. ou encore.
Face à ces interprétations très (trop) rigides de la législation, le RSHCB a interpellé le Gouverneur de la province de Luxembourg qui a eu la diligence de nous répondre rapidement en nous confirmant notre analyse juridique.

Voici donc un rappel clair et complet des règles légales, afin que chacun connaisse précisément ses droits et ses obligations en matière de port, de transport et de contrôle des armes de chasse :

Lire la suite

Veille sanitaire du gibier - Service Santé et pathologie de la Faune sauvage de l’Uliège

Dans le cadre de la veille sanitaire menée par le Service Santé et Pathologie de la Faune sauvage de l’Uliège (sous convention avec la Région wallonne), nous vous rappelons l’importance de signaler et transmettre les carcasses animales retrouvées mortes ou achevées sur le terrain, afin d’en analyser les causes et de suivre l’évolution des maladies en Wallonie. Nous vous invitons à sensibiliser les personnes autour de vous  à cette démarche, en particulier pour les espèces de gibier, qu’il s’agisse de grand ou de petit gibier, de gibier d’eau ou d’autre gibier.

En savoir plus : ICI

Lire la suite

Nouveau diamètre autorisé pour les munitions alternatives

L’arrêté ministériel du 25 août 2025, désormais publié au Moniteur belge, modifie la réglementation wallonne sur l’usage des munitions dans les zones humides et dans un rayon de 100 mètres autour de celles-ci.
Désormais, les munitions alternatives au plomb peuvent contenir des grenailles jusqu’à 5 mm de diamètre.
Cette évolution, demandée par le Royal Saint-Hubert Club de Belgique, vise à garantir une efficacité balistique suffisante pour les matériaux non toxiques, dont la densité est inférieure à celle du plomb.
Cette mesure a pu surprendre chasseurs et armuriers : un diamètre de 5 mm correspond en effet à un plomb “4/0”, inhabituel dans la chasse au petit gibier. Il ne s’agit pas pour autant d’utiliser du plomb de 5 mm, mais bien de permettre aux munitions sans plomb (acier, bismuth, tungstène, etc.) de conserver leur pouvoir vulnérant.
En pratique : le plomb reste interdit dans les zones humides, mais les chasseurs peuvent désormais employer des substituts jusqu’à 5 mm, sous réserve de respecter les règles générales de sécurité et les usages adaptés à chaque type de gibier.

Lire la suite

Dans les médias :

Voir plus d'articles de presse...

Sur le web