Le 12 octobre 2018
· Zone noyau – 12.562 ha
Interdiction de chasse, de nourrissage, de circulation et d’exploitation de la forêt ;
Recherche active des carcasses de sangliers, qui sont analysées systématiquement.
· Zone tampon – 29.183 ha
Interdiction de chasse, de nourrissage, de circulation ;
Exploitation forestière sur base de dérogations individuelles réservées aux professionnels ;
Recherche active des carcasses de sangliers, qui sont analysées systématiquement ;
Installation d’un réseau de clôtures.
· Zone d’observation renforcée – 21.101 ha
Interdiction de nourrissage ;
Recherche active des carcasses de sangliers, qui sont analysées systématiquement ;
Interdiction de tous les modes de chasse pour les sangliers et les autres espèces gibiers à l’exception de la chasse à l’affût, à l’approche ainsi que les battues silencieuses ;
Signalement obligatoire de tout sanglier retrouvé mort qui sera analysé ;
Obligation pour les titulaires de droit de chasse d’organiser la destruction des sangliers sur leur territoire notamment par l’autorisation du tir de nuit. Un constat de tir/mortalité devra être dressé par un agent de l’Administration pour chaque sanglier abattu ;
Obligation d’avoir suivi une formation aux règles de biosécurité pour pouvoir chasser et détruire ;
Extraction des sangliers chassés par les professionnels ;
Analyse des sangliers tirés sur base d’échantillonnage ;
Circulation et exploitation forestière autorisée en journée uniquement.
Autorisation de chasse, de circulation et d’exploitation forestière
Surveillance passive ;
Recherche active des carcasses de sangliers qui sont analysées systématiquement ;
Signalement obligatoire de tout sanglier retrouvé mort qui sera analysé ;
Pour rappel, le Ministre a présenté le mécanisme de soutien aux 60 éleveurs porcins concernés. L’aide annuelle est calculée sur base du nombre moyen d’animaux présents sur l’exploitation multiplié par le montant moyen d’indemnisation fixé par catégories d’animaux (porcs de reproduction ou d’engraissement) et par filières (standard, bio, plein air ou vente directe), déduction faite des éventuelles assurances revenus. L’indemnisation régionale doit permettre de compenser les pertes de revenus liées d’une part aux obligations de quarantaine et d’autre part à l’interdiction de repeuplement des exploitations porcines ainsi qu’aux difficultés économiques liées à toute autre mesure imposée en vue de lutter contre la peste porcine.
Une carcasse de sanglier, retrouvée en zone de vigilance, a été testée positive au virus de la peste porcine africaine. A la suite de cette découverte, les limitations des zones noyau, tampon et d’observation renforcée ont été revues.
A ce jour, 1.473 sangliers ont été prélevés dont 1.244 dans le périmètre infecté. 494 carcasses se sont révélées viropositives.
Sur les 467 sangliers tirés dans la Zone d’Observation Renforcée, deux ont été contrôlés positifs ce qui a conduit à l’élargissement du périmètre des Zones Tampon et de Vigilance le 11 janvier dernier. 126 carcasses de la Zone de vigilance ont été envoyées pour analyses. 96 sangliers ont été piégés, 28 ont été tués lors d’opération de tirs de nuit.
Deux cas de sangliers viropositifs ont été retrouvés à Orsinfaing (plus au Nord) , du côté de Marbehan et ce, dans la zone tampon, le long d’une portion de clôture à proximité de l’autoroute.
À ce jour, 1.347 sangliers ont été prélevés (retrouvés morts), dont 1.139 dans la zone infectée. 439 d’entre eux étaient positifs au virus de la peste porcine africaine. De plus, 434 sangliers ont été abattus dans la zone d’observation renforcée. Enfin, 89 sangliers ont été piégés et 18 abattus lors de tirs de nuit.
La Peste Porcine Africaine a déjà coûté 1,7 millon à la Région wallonne (L'Echo 14/12/18)